…Georges Clemenceau

Leurs paroles ont marqué l’Histoire. Leurs bons mots assassins ont souvent donné du fil à retordre à leurs victimes. Aujourd’hui encore, nous nous plaisons à y faire référence en de multiples occasions…

Découvrez les bons mots du « tigre » !

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Georges Clemenceau (28.09.1841-24.11.1929)

Quoi de mieux pour débuter ce nouvel article qu’un bon mot, à propos des bons mots, du principal intéressé… « la vraie efficacité, ce n’est pas seulement les mots qui viennent bien, les phrases qui s’enclenchent bien, non! c’est : la catapulte, le mot que l’on n’a pas prévu, qui part comme une balle et vient frapper l’adversaire! »

A propos de la justice, qui lui tient tant à cœur :« Une patrie sans la justice, c’est une prison »

Du président Paul Deschanel (tombé par la fenêtre de son train en marche) « Il a toujours été pressé d’arriver ! »

A propos de la guerre : « la guerre est une chose trop importante pour la confier à des militaires. »

A propos du Maréchal de Lyautey « Il a des couilles au cul, dommage que ce ne soit pas toujours les siennes. »

Lorsque le président Félix Faure meurt dans les bras de sa maîtresse : « Il voulut être César, il mourut pompé! »

Clemenceau fut surnommé « le tombeur de ministère« , ce à quoi il répondit : « Je ne fais pas tomber tous les ministères, c’est toujours le même. »

A propos de la justice qui, selon lui, est un mot qui fait perdre tout sens à celui qui le suit : « La justice militaire est à la justice, ce que la musique militaire est à la musique… »

Dans un salon au cours d’une discussion politique : « La France est un pays fabuleusement fertile, on y plante des fonctionnaires, il y pousse des impôts! »

Après la remise du bâton de Maréchal à P.Pétain, vainqueur de Verdun, mais pessimiste endurci qui aurait tout abandonné sans l’aide de Clemenceau et Foch, le tigre dira au général : « Quand je pense que nous l’avons amené à la victoire à coup de pied dans le cul! »

En visite dans les tranchées de 14-18, Clemenceau admire les soldats et leur courage. L’un d’entre eux lui tend un bouquet de fleurs, confectionné par les poilus pour le remercier de sa visite. Clemenceau leur répondit « Messieurs, je vous fais la promesse que ces quelques fleurs me suivront jusque dans la tombe! » ce sera son unique requête, et elle sera appliquée. Il fut enterré avec ce bouquet de fleurs séchées dans les mains.

« La vie m’a appris qu’il y  a deux choses dont on peut très bien se passer : la présidence de la République et la prostate! »

« Ne craignez jamais de vous faire des ennemis. Si vous n’en avez pas, c’est que vous n’avez rien fait. »

« Pour mes obsèques, je veux le strict minimum. C’est-à-dire moi! »

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